Face à de nombreux week-ends de travail, à des plannings déséquilibrés, à des repos aléatoires imposés, à des congés annulés ou décalés, à un rythme de travail infernal avec des heures de travail en plus chaque jour, le travail en 12h apparait comme la solution miracle. Venir moins, disposer de plus de temps libre, payer moins de frais de transport ou de garde d’enfants avec nos salaires de misère, sont des arguments qui incitent les personnels à accueillir les 12h à « bras ouverts », voire même à les réclamer.
→ Si nous sommes de plus en plus intéressé à vouloir travailler en 12h, c’est surtout qu’aujourd’hui au regard de nos conditions de travail avec des salaires qui ne sont pas attractifs, moins on est présent au CHRU, mieux on se porte !
Ne nous faisons pas d’illusions, si les directions veulent étendre les 12h, c’est pour économiser sur les emplois. Un service en 12h nécessite moins de personnels. S’il y avait les effectifs nécessaires pour répondre à la charge de travail, la question des 12 heures ne se poserait même pas !