A l’appel de la CGT santé et action sociale, une journée de mobilisation était prévue le jeudi 08 avril 2021. Un rassemblement était organisé à 14h devant l’ARS de Nancy.
La CGT CHRU Nancy a profité de cette journée pour revenir sur les annonces de Véran (engagement de l’état pour le nouveau CHRU de Nancy) et dénoncer à nouveau cette gigantesque arnaque (cf tract du 23.03.21). Une journée de mobilisation qui s’est tenue dans le respect des gestes barrières.
Prises de paroles, distributions de tracts, banderoles, tout était là pour manifester notre colère. Une colère que nous, militant de la CGT CHRU Nancy continuons à exprimer au sein de notre établissement.
Nous militons pour sensibiliser les agents sur les coups bas, que le gouvernement et la direction continuent de faire, malgré cette période de crise sanitaire, où l’on nous demande de continuer à faire des efforts. Sophie militante et secrétaire du syndicat, a profité d’une prise de parole pour revenir sur le soi-disant soutien de l’état pour le CHRU. Dénonçant un soutien financier uniquement pour la construction de nouveaux bâtiments, et un gouvernement qui omet volontairement de communiquer sur la suppression des 150 postes de techniques et administratifs. L’arrêt immédiat de tout projet de fermeture de lits, une hausse des budgets d’établissements, une revalorisation des salaires, un vaste plan de recrutement et formation faisaient partie des revendications défendues par la CGT pendant l’échange réalisé avec l’ARS. Un échange auquel nous n’avons pas voulu participer. Nous défendons notre choix, par le fait que toutes ces réunions, toutes ces rencontres, ne sont que pertes de temps et ne mènent jamais a rien, tant ces dirigeants méprisent les syndicats et toutes formes de contestations des directives du gouvernement.
Le rassemblement était soutenus par le secteur de la culture, par le mouvement « occupons Nancy ». Depuis plusieurs semaines, ils occupent le théâtre de la manufacture pour lutter, comme à l’hôpital contre la destruction des acquis sociaux. Une convergence des luttes qui s’est poursuivie par une partie du cortège des manifestants devant la DSDEN (direction des services départementaux de l’Éducation nationale) pour soutenir les AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap).
Nous étions une cinquantaine devant l’ARS et le même nombre devant la DSDEN, un nombre insuffisant pour faire entendre notre colère. Il n’y a qu’en luttons tous ensemble que nous arriverons à nous faire entendre. Il ne tient qu’à nous d’exprimer notre révolte.